Bistrot vibrant, ferments et vins vivants.
Chez Carrie
la cuisine est un pont entre la Californie et la Méditerranée. Créativité californienne, excellence des produits méditerranéens et respect des saisons s’y rencontrent : l’huile d’olive vient de Kaia, le pain au levain, de chez Ten Belles, et les légumes en direct de la Ferme de l’Envol, coopérative biologique de l’Essonne. Les protéines animales sont quant à elles utilisées comme condiment, en contre-point, non en pièces-maîtresses.
Adresse
14 rue Leopold Bellan, 75002 Paris
Horaires
Mardi — Vendredi
11:00 - 15:00 — 18:00 - 22:00
Samedi
10:00 - 23:00
Dimanche
10:00 - 16:00
Réservation
Carrie est rejointe par Dawnie Perry, barista-chef et native de Los Angeles. Ensemble, elles partagent une vision chaleureuse, des assiettes au service aimable de ce bistrot de 40 places.
Perry officie derrière le bar-comptoir de 12 places où vous pouvez prendre un verre de vin, un kombucha brassé sur place, de l'aqua Fresca ou du vin NA du Pays basque pour accompagner les œufs à la diable épicés et le 'nduja, ou une ode côtière à base d'algues, le « tarama »,"Ici, les protéines animales sont utilisées de manière judicieuse, comme un condiment. Vous ne trouverez pas de viande rouge sur le menu, mais vous trouverez occasionnellement du poisson de saison, des fruits de mer ou de la volaille locale, mais dans l'ensemble, les protéines sont reléguées au second plan par rapport aux légumes. Ces derniers proviennent principalement de la Ferme de L'envol, une coopérative agricole biologique dirigée par le chef et située à un peu plus d'une heure de Paris. Cette cuisine en circuit court, axée sur les légumes et inspirée, constitue la base des beignets de butternut et des escalopes de céleri.
Chez Carrie, au déjeuner, les assiettes sont franches, innovantes mais toujours lisibles : œuf mayo à la diable, pickles, chili-koji et ’nduja ; cioppino de langoustines, fregola sarda et tomates fermentées ; beignets de courgette, scamorza, pickles de saison, aïoli kimchi et herbes fraîches ; ou encore salade aux légumes de fin d’été, sauce Caesar, croûtons focaccia au sourdough, parmesan 36 mois et pangrattato d’anchois.
Le soir, l’ambiance se fait conviviale : gougères jalapeño et mimolette ; polpettes céleri rave - shiitake, ricotta fumée et gremolata menthe ; oeuf mayo à la diable, ‘nduja, chili koji, cebettes et aneth et pour finir, le carrot cake soft-serve.
Le week-end, le brunch s’étire : huevos rancheros au chou-fleur “chorizo,” Turkish toast aux oeufs et labneh épicé, oeufs brouillés cacio e pepe, mais aussi des frites de polenta au lacto-tzatziki et huile de feuille de vigne ; hash browns au beurre de langoustine et oeufs de truite ; les pancakes sarrasin au mascarpone fouetté et sirop de feuilles de figuier, ou encore les cinnamon rolls orange et tonka.
Niché dans le quartier animé de Montorgeuil, dans une rue piétonne perpendiculaire, vous ne pouvez pas manquer les couleurs chaudes de Chez Carrie.
De la terrasse d'inspiration vintage au carrelage et aux banquettes des années 1950, Chez Carrie fait revivre toutes les sensations de cet ancien troquet.
Et avec l'ajout d'un généreux bar-comptoir (conçu par Nilima Davroux avec L'Atelier Perche) - le genre où vous ne vous cognez pas les genoux - vous pouvez vous asseoir pour un cappuccino en milieu de semaine, en fin de matinée ou pour un déjeuner rapide à prix fixe. La terrasse orientée au sud vous accueille avec le soleil - à midi et le soir, juste à temps pour l'apéritif.
En parlant d'apéro... Vous trouverez autour de la table, sur les murs, la carte des vins de Jill Cousin, une vigneronne dirigée par des femmes, des histoires, des liens avec la terre, qu'ils soient - ou non - inspirés par des minéraux, comme dans la scène d'un pique-nique au bord de la rivière, sur le mur de la salle à manger, de la peintre-chef Johanna Solal. Ici, le pain que vous rompez sur la table vient d'Alica et de 10 Belles, l'huile d'olive de Kaia, la vaisselle de Jars (histoire ?) et le logo d'Anna Polonsky.
